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Les plantes qui embellissent notre « sweet home »

publié le 12/12/2023 | par Delphine Prince

Ce mois de décembre, temps de préparatifs festifs, consacré à l’embellissement de notre sweet home.

Tant pour la décoration de nos maisonnées que pour notre bien être quoi de mieux qu’un décor tout de verdure, entourés de nos amies les plantes ?

Apaisement, régal des yeux, moral au beau fixe les plantes y participent.

Troubles respiratoires, allergies cutanées, elle en sont parfois responsables.

Plusieurs espèces sont allergisantes

Connues  chez les professionnels de l’horticulture et chez les fleuristes, l’allergie respiratoire et l’allergie de contact à la manipulation des plantes peuvent survenir également chez les amis des plantes.

C’est un déclencheur auquel il faut penser.

Les signes respiratoires peuvent provenir de différents mécanismes :

Les lecteurs de cette rubrique connaissent bien l’allergie aux pollens anémophiles (dispersés par le vent), les pollens de nos plantes intérieures, dispersés dans la nature par les insectes (entomophiles) peuvent être responsables d’allergies.

Hormis les pollens, les composés organiques volatils dégagés par nos fleurs et plantes intérieurs sont eux aussi irritants respiratoires.

Enfin, la terre et les feuilles de nos plantes sont le lieu de prolifération des moisissures allergisantes  d’acariens de la poussière de maison et d’acariens de stockage.

Parmi les plantes responsables, en milieu professionnel sont citées, les lys, jacinthes, amaryllis, palmiers des canaries, stathyphyllum (faux arum), amaryllis, jacinthe, œillets, lys, cyclamen.

Ces jacinthes odorantes que vous avez laissé s’épanouir dans vase et cette magnifique composition allégées par des tiges de gypsophiles amenée par vos convives peuvent être les responsables de vos troubles oculaires, nasaux et respiratoires typiques de l’allergie.

Les pollens de mimosas, stars du début d’année ont eux aussi un fort potentiel allergisant.

Les signes cutanés

La peau

Le contact avec les végétaux peut causer tant de l’irritation que des eczémas de contact allergiques.

L’irritation peut être de cause mécanique épines bien visibles, comme celles des roses ou des cactus, ou chimique, causé principalement par les aiguilles microscopiques de cristaux d’oxalate qui pénètrent notre peau, comme pour les dieffenbachias.

Les substances responsables d’allergies cutanées proviennent le plus souvent de la sève des plantes. Lorsque nous manipulons et soignons nos plantes, ils entrent en contact direct avec notre peau. Mais elles peuvent aussi se  mêler à des particules de poussière et pénétrer ainsi dans l’air que nous respirons.

Notre sapin de Noel : Outre ses épines qui irritent la peau lors du montage et du démontage, il contient de nombreuses substances potentiellement responsables d’une allergie de contact telles que la colophane, la terebenthine, l’alpha pinène, le baule du Pérou, les goudrons de bois.

Ces allergènes transportés dans notre air intérieur peuvent, sur les zones découvertes, en particulier le visage et le cou être responsables d’un eczéma aéroporté.

Les ficus quece soit dans sa version naine taillée à la manière d’un bonsaïou sous sa forme traditionnelle est un allergène bien connu des allergologues.

Les ficus et caoutchoucs contiennent un latex potentiellement responsable non seulement de réactions de contact mais aussi de part leur caractère aéroporté de rhinite et d’asthme per annuel. Leur protéine allergisante est retrouvée dans la poussière de maison. L’allergie aux ficus est parfois associée à une allergie au latex ou aux fruits exotiques.

Plante typique des décorations de Noel, les Poinsettias ou Roses de Noel contiennent un latex allergisant qui peut être responsable de bulles (décollement cutané).

L’allergie dépend d’une susceptibilité individuelle et qu’il ne s’agit pas ici de prohiber les plantes de notre environnement mais simplement d’y penser comme une cause possible de signes respiratoires ou cutanés.

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